Ça n’est une nouveauté pour personne (enfin, on espère) : nombre d’animaux sont en voie d’extinction. On parle souvent de l’ours blanc, de l’éléphant, mais rarement de la tortue. C’est pourquoi on leur dédie aujourd’hui cet article. Big up à Franklin la tortue.
Un animal vieux de plus de 200 millions d’années
Eh oui, les coquines ont même connu les dinosaures. C’est dire à quel point elles sont anciennes. Si ce n’est qu’à leur différence, elles ont survécu à cet astéroïde de 15 km de large qui a frappé la Terre. Si on devait leur attribuer une musique, ce serait sans hésitation “I will survive”.
Mais alors que celles-ci sont déterminées comme jamais à éradiquer la race humaine perdurer, elles se doivent de faire face à une triste réalité : elles sont menacées de disparition.
À ce jour, sur les 356 différentes espèces connues, 61% sont en péril ou déjà éteintes, affirme une étude publiée par BioScience le 12 septembre dernier. Il s’agit ainsi de l’animal le plus menacé des groupes vertébrés. Bien plus que les poissons, les oiseaux ou les amphibiens, d’après l’institut d’études géologiques des Etats-Unis.

La tortue luth, la plus grande des espèces actuelles. Celle-ci est malheureusement décédée.
La faute à qui ?
Et la faute revient à… roulements de tambours… L’Homme ! Avec un grand H, hein. Mais attendez, à chaque fois que c’est la faute de quelqu’un (réchauffement climatique, baisse des ressources naturelles…), c’est de ce gros c*n d’Homme. Il n’y aurait pas un problème quelque part ?
Eh bien si ! C’est d’ailleurs pour cela qu’on écrit cet article : pour vous sensibiliser et agir. Comment ? On vous l’expliquera plus bas dans cet article, minute papillon.
Les raisons, elles, sont donc nombreuses, et ça a commencé il y a 2,6 millions d’années, lorsque les hominidés les utilisaient de façon exagérée pour subsister. Si on en était resté là, ça irait. Mais aujourd’hui les raisons sont bien pires :
- certaines sont accidentellement prises dans des filets de pêcheurs
- d’autres avalent nos déchets en plastique
- d’autres encore sont chassées pour leurs œufs, viande ou carapace.

Sacs en plastique, pailles, canettes… Tant de déchets qui nuisent aux tortues.
Et si demain elles disparaissaient… ?
Si cela arrivait, ce serait certes grave car cela voudrait dire que le lièvre l’a emporté et il faudrait alors réécrire les fables de La Fontaine. Mais au-delà de ça, les tortues ont un véritable rôle environnemental.
Certaines, comme la Malaclemys terrapin, se nourrissent de bigorneaux. Elles régulent ainsi leur quantité et évitent à certains paysages d’être transformés en de véritables marécages ou terrains vaseux.
Bien plus important : tout comme les abeilles, elles sont pollinisatrices. Comment ? En dispersant les graines de différentes plantes qu’elles consomment, celles-ci n’étaient pas détruites lors de la digestion.
D’autres participent à la distribution des minéraux. En creusant le sol, elles consomment pour certaines du carbonate de calcium, pour d’autres du phosphore. Une fois envolées vers d’autres cieux, leurs os sont d’une grande utilité aux végétaux et à certains animaux en carences puisqu’ils ont une forte concentration en minéraux.
Enfin, car la liste pourrait continuer, certaines tortues creusent des trous pouvant atteindre jusqu’à 10 mètres de profondeur, permettant à certaines plantes de se développer, mais aussi à des lapins, renards ou insectes de s’y réfugier.

Alors qu’elles n’ont rien demandé, de nombreuses tortues se retrouvent emprisonnées dans des filets de pêcheur. À tout jamais.
Ok, je veux sauver Franklin, je fais quoi ?
Pour commencer, si vous faites partie de ces gens, une bonne idée serait d’arrêter de jeter vos déchets dans la mer. Et partout ailleurs dans la nature tant qu’à faire. La planète ne s’en porterait que mieux.
Deuxième chose, naturellement : sensibiliser votre entourage à cette cause. Partager cet article serait déjà un bon début !
Et enfin, pour celles et ceux qui en ont les moyens : faire un don à une ONG comme la WWF par exemple.
Pour les courageux qui seront arrivés jusqu’ici, il ne nous reste plus qu’à vous dire merci de nous avoir lus. Car osons le dire : bien que l’on essaye d’y apporter une touche d’humour, ça reste une cause qui nous tient à cœur et à laquelle bien plus de monde devrait être sensibilisé.
J’avais commencé à rédiger une superbe description mais mon chat a débranché le câble de mon ordi et depuis c’est la panne sèche. Ne vous inquiétez pas, c’est sur ma to-do.